ART. 9 – Ont droit à une sépulture dans le cimetière :
1° - les personnes décédées à Burbure, quel que soit leur domicile ;
2° - les personnes qui sont domiciliées à Burbure, alors même qu’elles seraient décédées dans une autre commune ;
3° - les personnes qui ne sont pas domiciliées à Burbure, mais qui ont droit à une sépulture de famille ou une sépulture collective, cette dernière étant déjà fondée dans le cimetière.
Les sépultures des cimetières accueillent soit des cercueils, soit des urnes, soit des reliquaires.
ART. 10 – Les règles de caractère général s’appliquent aussi bien aux cercueils, qu’aux urnes et reliquaires. Elles concernent :
- les tarifs des concessions et redevances ;
- les renouvellements, conversions, rétrocessions et reprises de concessions ;
- les justifications des droits ;
- les travaux ;
ART. 11 – Toute inhumation dans le cimetière doit faire l’objet d’une demande préalable d’autorisation au Maire, signée par la personne ayant qualité pour organiser les obsèques, la date et les modalités étant fixées en accord avec elle. Cette demande d’autorisation d’inhumation doit comporter tous les renseignements utiles concernant : le défunt, la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles, la concession avec les caractéristiques de la sépulture et, la ou les entreprises habilitées et mandatées pour effectuer les travaux préalables à l’inhumation.
La demande doit être déposée, sauf exception et sous réserve du respect du délai légal de 24 heures avant inhumation, au moins un jour ouvré à l’avance à la mairie.
ART. 12 – Les terrains du cimetière comprennent:
- Les concessions pour fondation de sépulture privée.
- Les terrains communs affectés à la sépulture des personnes décédées pour lesquelles il n'a pas été demandé de concession.
Les personnes décédées pour lesquelles il n’a pas été acquis de concessions funéraires sont inhumées pour cinq années non renouvelables. Ces inhumations sont effectuées à titre gratuit en terrains communs dans des caveaux individuels appartenant à la Commune.
Lorsqu’une personne sans ressource a été incinérée, l’urne peut être remise à la famille ou déposée dans un columbarium, dans une case gratuite pour cinq années non renouvelables. Les cendres peuvent également être dispersées dans un lieu de recueillement, destiné et aménagé à cet effet.
ART. 13. Choix des emplacements.
Les emplacements réservés aux sépultures sont désignés par le Maire ou les agents délégués par lui à cet effet.
ART. 18 - La Mairie doit mettre gratuitement à disposition de toute personne décédée remplissant les conditions indiquées à l’article 12 un emplacement d’inhumation non renouvelable pour une durée de cinq ans. Ces inhumations sont effectuées dans les caveaux individuels du cimetière appartenant à la Commune.
Les personnes ou leurs ayants droit qui désirent fonder une sépulture familiale, ont la possibilité d’acquérir une « concession funéraire » aux conditions décrites dans les articles du présent chapitre.
ART. 19 – Les contrats de concessions confèrent un droit particulier d’occupation du domaine public communal à leur titulaire. Elles sont délivrées par le Maire ou son représentant.
Les concessions sont attribuées en fonction du plan de gestion du site défini par la Commune.
Les familles ont le choix entre les concessions suivantes :
- Concession individuelle: au bénéfice d'une personne expressément désignée.
- Concession collective: au bénéfice de plusieurs personnes expressément désignées.
- Concession familiale: au bénéfice du concessionnaire ainsi que l'ensemble des membres de sa famille.
Toute attribution de concession donne lieu à la délivrance d’un titre de concession après paiement du prix correspondant.
ART. 20 – Des concessions d'une durée de trente ou cinquante ans peuvent être accordées.
Le concessionnaire s'engage à fournir tous moyens d'identification (changements d'adresse, référence d'une étude de notaire...) afin de faciliter le suivi des dossiers.
ART. 21 – Elles sont normalement renouvelées pour une durée équivalente, inférieure ou supérieure, ou convertie en durée supérieure sur demande du concessionnaire ou d’un ayant droit, dans un délai maximum de deux ans à compter de l’expiration de la concession, sous réserve que la sépulture soit correctement entretenue.
ART. 22 – Les terrains concédés qui accueillent les inhumations ont une surface de deux mètres carrés cinquante minimum.
L’usage des concessions
ART. 23 – Pour toutes les concessions, les concessionnaires doivent, sous leur responsabilité, dans un délai de 6 mois après l’acquisition, procéder à la construction d’un caveau.
La rétrocession d’une concession
ART. 27 – La Commune peut accepter la rétrocession d’une concession trentenaire, cinquantenaire, ou perpétuelle, sous réserve que le terrain soit rendu libre de corps et de construction. Le concessionnaire qui en exprime la demande s’engage par écrit à renoncer à sa concession. Un arrêté d’annulation sera pris au vu de ce document.
La rétrocession donne lieu au remboursement de tout ou partie du prix de la concession attribué à la Commune, sur la base du tarif en vigueur à la date de l’acquisition, selon les modalités suivantes :
- pour les concessions trentenaires ou cinquantenaires, une rétrocession opérée dans l’année suivant l’acquisition, permet au concessionnaire d’obtenir un remboursement intégral sur la base du tarif en vigueur au moment de l’achat hors frais d’enregistrement et de timbre. Une rétrocession effectuée dans les 10 ans suivant l’acquisition entraîne le remboursement de 50 % du montant de l’achat sur la base du tarif en vigueur au moment de l’acquisition hors la part du Centre d’Action Sociale. Passés ces délais, aucun remboursement n’est effectué.
- pour les concessions perpétuelles, une rétrocession opérée dans les trois années suivant l’acquisition, permet au concessionnaire d’obtenir un remboursement intégral sur la base du tarif en vigueur au moment de l’achat hors frais d’enregistrement, de timbre et de la part du Centre d’Action Sociale. Une rétrocession effectuée dans les 30 ans suivant l’acquisition entraîne le remboursement de 50 % du montant de l’achat sur la base du tarif en vigueur au moment de l’acquisition hors frais d’enregistrement, de timbre et de la part du Centre d’Action Sociale. Passés ces délais, aucun remboursement n’est effectué.
ART. 1 - désignation et caractère exclusif des lieux de dispersion des jardins du souvenir :
Dans le cimetière est aménagé un espace destiné à la dispersion des cendres. Cette dispersion ne peut être effectuée dans aucun autre lieu public du cimetière, ni sur les terrains communs, ni sur les espaces concédés afin d’y fonder une sépulture particulière.
ART. 2 - Droits des personnes à la dispersion :
La dispersion des cendres est autorisée pour les personnes disposant du droit à l’inhumation dans le cimetière communal en application de l’article L. 2223-3 du Code général des collectivités territoriales et les personnes démontrant des liens particuliers avec la Commune. Peuvent également être dispersées les cendres provenant de la crémation, à la demande des familles, des restes présents dans les concessions.
ART. 3 - Autorisation de dispersion :
Chaque dispersion doit être autorisée préalablement par le Maire. A cette fin, toute dispersion doit faire l’objet d’une demande préalable, au moins quarante-huit heures à l’avance auprès des services du cimetière. En accord avec la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles, un jour et une heure seront fixés pour l’opération de dispersion.
ART. 4 - Registre :
Les services du cimetière tiennent un registre mentionnant les noms, prénoms, dates de décès des personnes dont la dispersion des cendres a été autorisée.
ART. 5 - Surveillance de l’opération :
La dispersion, préalablement autorisée en application de l’article 3, devra être opérée sous le contrôle de la personne chargée par le maire de cette fonction. Elle est notamment chargée du respect du présent règlement et devra s’assurer que toute la dignité nécessaire à l’opération a été observée.
ART. 6 - Dépôt jardin du souvenir :
Les fleurs, plantes, pierre sépulcrale ou autre signe indicatif de sépulture et dépôt d’objets sont strictement prohibés sur l’emplacement du jardin du souvenir, de même dans les allées qui le bordent. Si tel est le cas, les services d’entretien des cimetières procéderont à leur enlèvement.
(extrait du règlement intérieur de l’espace cinéraire)
ART. 3 - Installation – vente de cases
Pour conserver l’homogénéité de l’espace cinéraire, seule la Commune est habilitée à installer ou faire installer, à vendre ou revendre des cases pour une durée et un tarif qu’elle aura déterminés.
ART. 4 - Durée de la concession
Les concessions au Columbarium sont concédées aux familles pour une période de 30 ans, durée du contrat pouvant être renouvelée par des périodes de 20 ans.
ART. 5 - Fin de concession
Au terme des 30 ans et à défaut de renouvellement avant la date d’échéance, la case redeviendra de droit, propriété communale. Son contenu sera remis à la famille qui en ferait la demande. Le cas échéant, les cendres contenues dans la ou les urnes cinéraires pourront être dispersées au jardin du souvenir sous la responsabilité d’un service de pompes funèbres, le montant de la prestation étant à la charge de la Commune.
ART. 6 - Renouvellement et reprise
Les emplacements sont renouvelables au tarif applicable le jour du renouvellement. Ce renouvellement, pour la même durée que l’occupation initialement concédée, doit s’opérer dans les deux années qui suivent l’arrivée à échéance de l’emplacement. Ce renouvellement doit être demandé par le titulaire de la case ou ses ayants droit.
A défaut de renouvellement dans le délai précisé à l’alinéa précédent, les services municipaux pourront retirer la ou les urnes dans la case non renouvelée et procéder au dépôt dans l’ossuaire communal.
Aucune information préalable de la famille ne sera faite à cette occasion. La famille ne sera nullement convoquée pour l’opération de retrait.
Selon les dispositions contenues dans le présent règlement, le titulaire de l’emplacement est en droit de solliciter le retrait des urnes s’il ne souhaite pas renouveler son occupation de l’ouvrage public mais souhaite néanmoins conserver les urnes. Si retrait anticipé, aucun remboursement de la part de la Commune.
ART. 7 - Entretien des cases
L’entretien ainsi que la remise en état après des dégradations sont à la charge du propriétaire si celui-ci veut conserver la jouissance de son bien. Dans le cas contraire, il peut le rétrocéder à la Commune.
Dans tout l’espace cinéraire, pour une raison d’esthétique et de propreté, les utilisateurs seront tenus de respecter les règles suivantes afin de conserver à ce lieu la dignité propre au recueillement :
. L’inscription sur les plaques des cases se fera avec un type unique de caractères dont le modèle est fixé par la mairie, à savoir une police de caractère Arial, caractère très fin et doré toujours composé avec une initiale majuscule suivie de minuscules.
. Cette inscription, à la charge de la famille concessionnaire sera réalisée par un marbrier selon le modèle imposé par la Commune. Ceci afin de préserver une homogénéité des inscriptions.
. Seront inscrits, à l’exclusion de toute autre inscription : nom, prénom, années de naissance et de décès.
. Sur la plaque d’une case pourront être placés un soliflore et un médaillon. Le coût en incombera également à la famille.
. Toutes décorations telles que vases, porte-fleurs seront strictement interdites ainsi que le dépôt de plaques, croix ou autres objets.
. Des fleurs pourront être déposées aux abords de la case pour une période d’une semaine, après les funérailles et durant la période de la Toussaint. Au-delà, elles devront être enlevées obligatoirement par la famille et exceptionnellement par les services municipaux sans préavis.